Transports Canada a publié un communiqué de presse le 30 octobre : Le gouvernement du Canada marque le premier anniversaire du Plan de protection des océans et présente la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux.
C’est une lecture intéressante.
Qui peut se plaindre d’un plan visant à « améliorer la protection de l’environnement et à accroître les possibilités économiques grâce au tourisme et à la pêche ».
Je ne me plains pas pour le moment, mais pour tout plan gouvernemental, le diable est dans les détails, nous devrons donc surveiller de près son évolution.
La prévention des navires abandonnés est une mesure que nous pouvons tous soutenir, à condition que les dépenses et le fardeau de l’application de la loi ne soient pas transférés exclusivement à la majorité des plaisanciers responsables.
La plupart des bateaux de plaisance sont assurés pour couvrir les frais d’enlèvement de l’épave et de dépollution en cas d’accident. Les bateaux abandonnés ne sont presque jamais assurés et constituent le problème. Comment le gouvernement compte-t-il s’attaquer à ce problème ?
Le ministre des Transports Marc Garneau a déclaré qu’il mettrait en place un meilleur système de délivrance de permis et d’immatriculation pour les bateaux de plaisance.
Pour qui est-ce mieux, c’est ma première question.
Le gouvernement prévoit-il de rendre l’assurance bateau obligatoire et de créer un renouvellement annuel des permis de navigation ? Ce type d’initiatives peut être très coûteux, alors méfiez-vous d’un permis annuel avec de nouveaux frais qui seront payés par la majorité.
L’amélioration de l’environnement et l’augmentation du tourisme ne profitent pas exclusivement aux propriétaires de bateaux, ils ne devraient donc pas être tenus de supporter l’intégralité du coût de cette initiative. La prochaine étape consistera à évaluer le problème.
Je ne vois pas cela comme un gros problème dans les Prairies, en Ontario, au Québec ou dans les provinces de l’Atlantique. Les bateaux de plaisance abandonnés dans ces régions sont généralement sur la côte, ce qui réduit le risque et le coût de l’enlèvement des épaves. Cependant, je reconnais qu’il y a un problème en Colombie-Britannique. La phase d’évaluation révélera l’ampleur et la localisation du problème, donc je me réjouis de cette nouvelle.
Je garderai l’esprit ouvert pendant que le dossier passe par les phases de consultation, de comités et de législation.
Les plaisanciers doivent également suivre cette évolution de très près. Je m’engage également à maintenir le contact avec les associations de plaisanciers de tout le Canada ainsi qu’avec la NMMA Canada qui consulte le gouvernement fédéral au nom de tous les plaisanciers.
~ Andrew Robertson
Vice-président principal, Skippers’ Plan
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