En novembre 2017, le président de Skippers’ Plan, Andrew Robertson, a publié un article intitulé New Abandoned Vessel Act Worth Watching. Sara Anghel, présidente de la NMMA, poursuit la conversation dans ce billet ci-dessous.
L’attention s’est récemment portée sur la façon de traiter les navires abandonnés au Canada. La législation fédérale récemment introduite est une bonne étape. La solution pour nettoyer ces bateaux et éviter complètement ce problème n’est cependant pas aussi simple qu’on pourrait le penser ou l’espérer.
Le Canada ne dispose pas de bonnes options de recyclage lorsque les bateaux atteignent leur fin d’utilité. C’est particulièrement le cas lorsqu’il s’agit de se débarrasser d’un navire commercial, ce qui est beaucoup plus compliqué et coûteux que pour un bateau de plaisance. Les propriétaires de bateaux de plaisance ont désormais le choix entre emmener leur bateau dans une décharge ou essayer de travailler avec une marina locale et de recycler diverses pièces de bateau. Bien que la grande majorité des propriétaires de bateaux se soucient de l’environnement et soient des propriétaires responsables, leurs options pour se débarrasser de leurs navires sont limitées.
Un programme de permis rigoureux et applicable, qui fournit des données précises sur la propriété et l’immatriculation, est un bon début pour résoudre le problème. En raison du manque d’informations, le Canada ne sait pas combien de bateaux sont abandonnés ou approchent de leur fin de vie utile. Il est également important d’examiner les options de recyclage dans d’autres pays, comme la France, la Suède, les Pays-Bas et le Japon, car ces pays offrent aux propriétaires de bateaux des options de recyclage sûres et fiables que le Canada pourrait imiter.
Selon les statistiques recueillies par la National Marine Manufacturers Association Canada, il y a environ 8,6 millions de bateaux de plaisance en service aujourd’hui, dont environ 50 % sont à propulsion humaine, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas de moteur. En 2017 seulement, 39 000 bateaux neufs et 61 000 bateaux d’occasion ont été vendus au Canada. La durée de vie d’un bateau de plaisance est assez longue. Les exigences en matière de normes de construction et de certification sont élevées. Le problème ne concerne pas tant les bateaux neufs en construction, dont environ la moitié sont en aluminium, mais les bateaux plus anciens.
En tant qu’association canadienne de premier plan représentant l’industrie de la navigation de plaisance au niveau national, tant au Canada qu’aux États-Unis, nos sociétés membres produisent plus de 80 % des bateaux, moteurs, accessoires et équipements utilisés par les plaisanciers nord-américains. Nous nous engageons à protéger l’environnement et souhaitons que nos voies navigables soient propres et accessibles aux Canadiens. Le gouvernement fédéral s’efforce de trouver une solution aux navires abandonnés et naufragés. Nous sommes heureux de le constater, car il était grand temps de le faire.
Sarah Anghel est présidente de la National Marine Manufacturers Association of Canada. Cet article, imprimé avec autorisation, a d’abord été publié dans The Hill Times.
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